Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog OK Club

Le blog OK Club

Le blog d'un club de plongée sous-marine Isèrois (FFESSM 14 38 0171)

Publié le par OK Club
Publié dans : #TOP plongées
Les Impériaux du large à Marseille

L’archipel de Riou est composé de 4 îles principales : Maîre, Jarre, Plane et Riou, qui font partie du Parc National des Calanques. Elles constituent une référence dans la plongée marseillaise, avec de multiples sites accessibles à tous niveaux.

Les Impériaux du large à Marseille

Les Impériaux sont le site référence de la plongée marseillaise. Composés de trois rochers séparés de l’île de Riou, ils constituent une illustration parfaite du tombant, entre 10 et 70 mètres.

Les Impériaux du large
Sur le rocher le plus au sud, une arrête rocheuse part vers le large. Le tombant ouest est magnifique, couvert de gorgones rouges et « survolé » d’anthias. Les passages de pélagiques en chasse sont fréquents (loups, dorades, dentis, barracudas…), permettant de profiter du spectacle « du bleu », d’autant que les eaux sont souvent cristallines.

Si le site est majestueux, il est aussi très exposé aux vents et donc aux courants. C’est une plongée à faire par mer calme, en se méfiant du courant et de la profondeur. Palanquées réduites, parachutes et sécurité surface sont indispensables.

Au vu de la profondeur, une plongée au trimix (hypoxique pour le bas du tombant) + nitrox en déco, ou air + nitrox en déco est recommandée.

Les Impériaux du large à MarseilleLes Impériaux du large à Marseille

Sources

http://plongeeamarseille.fr/

http://www.scuba-people.info/

Voir les commentaires

Publié le par OK Club
Publié dans : #Divers, #PUB, #environnement
Réduisons notre empreinte "plastique"

 

ENVIRONNEMENT - Il s'agit d'une espèce en danger...

Les tortues vertes, une espèce en danger, sont de plus en plus nombreuses à ingérer en mer des déchets rejetés par l'homme, voire des sacs plastiques avec lesquels elles peuvent s'étouffer, indique une étude australienne. Selon cette étude, publiée dans la revue scientifique Conservation Biology, six des sept espèces de tortues marines ingèrent des débris rejetés par l'homme et toutes les six sont classées comme vulnérables ou en danger.

«Pour la tortue verte, la probabilité qu'elle ingère des déchets a quasiment doublé en 25 ans», a déclaré Qamar Schuyler, qui a piloté la recherche à l'université du Queensland. «Les tortues vertes en particulier en ingèrent beaucoup plus qu'auparavant», puisque la probabilité est passée de 30% en 1985 à près de 50% en 2012.

Les tortues prennent ces sacs pour des méduses

Pour parvenir à ces statistiques, l'équipe de recherche s'est appuyée sur 37 études publiées de 1985 à 2012 et qui détaillent des données collectées depuis 1900 sur le contenu des estomacs de tortues. Adultes, les tortues vertes mesurent plus d'un mètre et certains spécimens atteignent 1,50 m. Leur espérance de vie est de 80 ans.

Les débris en plastique avalés par erreur par les tortues –qui les prennent en fait pour des méduses, dont elles se nourrissent- peuvent les tuer, en bloquant leur estomac ou en perçant leurs intestins. Ces déchets peuvent aussi libérer des toxines dans le corps de l'animal et affecter par exemple son cycle reproductif, selon Qamar Schuyler.

Voir les commentaires

Publié le par OK Club
Publié dans : #TOP plongées
L'épave du Rubis - Cap Camarat vers St Tropez
L'épave du Rubis - Cap Camarat vers St TropezL'épave du Rubis - Cap Camarat vers St Tropez

L'histoire du navire

Construit en 1931 par les chantiers de Toulon, le Rubis est lancé le 30 septembre. C’est le quatrième sous-marin d’une série de six. Après le Saphir, le Turquoise, le Nautilus, suivront le Diamant et la Perle. Ce sous-marin était conçu pour mouiller des mines sans faire surface. Il mesurait 66 m de long sur 7 m de large et 8 m de haut. Il était doté d’un moteur Vickers-Armstrong de 3900 CV lui permettant une vitesse de 8 nœuds en plongée et 12 en surface. Le Rubis pouvait descendre jusqu’à 50 m, et naviguer en immersion périscopique jusqu’à 15 m.
Armement : 1 canon de 75 mm, 2 mitrailleuses de 13 mm, 32 mines de 1090 kg, 3 torpilles de 550 mm et 2 torpilles de 400 mm.
Equipage : 45 hommes (4 officiers, 9 sous-officiers, 32 hommes d’équipage).
En 1936 le Rubis est envoyé à Cherbourg pour parfaire l’entraînement de l’équipage. Pendant « la drôle de guerre » en 1939, il est tout d’abord en Méditerranée à Bizerte, puis dépend de la 9ème flotte basée à Dundee (Ecosse). Il effectue de nombreuses missions dans les eaux norvégiennes à partir de 1940 lorsque le IIIe Reich envahit ce pays. Suite à l’Armistice du 22 juin 1940 les Anglais déclenchent l’opération Catapult qui consiste à s’emparer des navires français. Le Rubis fait partie du lot et change donc de pavillon. Sur les 45 hommes seul 5 retournent en France, les autres choisissent de servir dans les Forces Françaises Libres sous le commandement de l’Amiral Muselier. Le Rubis traverse la guerre et en ressort intact, ce qui pour ce type de bateau et pendant cette période relève de l’exploit.
En 1945 les résultats du sous-marin sont éloquents : 28 missions, 683 mines larguées, 15 navires, 7 dragueurs, 1 cargo de 4360 tonneaux coulés, un U-BOOT endommagé. Le 8 juin 1945, il rentre sur Oran où il sera désarmé le 23. Jusqu’en 1950 il sert de bâtiment d’instruction, puis est transformé en base sous-marine.En 1957 il échappe à la démolition grâce à un ancien de ses commandants, mais la décision est prise de le couler pour éviter qu'un Compagnon de la Libération ne soit livré aux chalumeaux des ferrailleurs.Le 31 janvier 1958 le remorqueur Samson et la gabare Criquet l’amènent à 2600 mètres du Cap Camarat. Le Commandant Riffaud place la charge de 9 kg, et fait exploser l’arrière du Rubis qui sombre sur un fond de 40 m pour son dernier voyage.

 

L'épave du Rubis - Cap Camarat vers St Tropez

La plongée

L'épave du Rubis - Cap Camarat vers St Tropez

Localisation

43°11’37’’ N – 6°42’10’’ O
A 2600 m au sud du Cap Camarat

La plongée

prof : 41m au sable

Risque : courant

Niv : N2 et +

Le Rubis fait partie des épaves incontournables de Méditerranée. Classé par le journal Plongeurs International dans son hors-série  numéro 2 parmi les 101 plus belles plongées du monde, le Rubis est un pur joyau. Pouvoir observer un sous-marin en parfait état est suffisamment rare pour ne pas se donner l’occasion d’y plonger. La plongée n’est pas difficile mais il faut néanmoins se méfier du courant qui peut sévir seulement en surface ou jusqu’au fond et atteindre 3 nœuds. L’épave ne pose par contre aucun problème d’orientation. La profondeur n’étant pas trop importante (40 m max) on peut l’explorer en totalité en une seule fois.
A éviter absolument (si vous plongez en club ceux ci l’interdisent de toute façon) : pénétrer dans le navire par le kiosque. Ce type d’exploration reste réservée à des plongeurs expérimentés ayant éventuellement une formation spéléo. En effet la descente du kiosque est très étroite, il faut décapeler si l’on a un bi ou un 15 l, et elle ne permet qu’à un plongeur d’y rentrer à la fois. D’autre part la sédimentation à l’intérieur rend la visibilité quasi-nulle.En cas de pépin à l’intérieur, les secours auront donc plus de difficulté à intervenir rapidement.
La plongée peut débuter par la poupe. Celle-ci est abîmée, notamment suite à deux « pétardages » récents. Les deux hélices ont ainsi disparus. Puis direction la proue avec un arrêt obligatoire au niveau du kiosque. Il est amusant de s’y tenir, cela permet d’avoir une superbe vision du Rubis. En continuant vers la proue, de nombreuses trappes sont ouvertes révélant pour certaines des instruments. Juste avant la proue on peut admirer les stabilisateurs en léger contrebas. A l’avant le coupe-chaîne est toujours présent. Une fois à la proue, il faut s’avancer de quelques mètres, se retourner, le Rubis semble vous foncer dessus. La vision est très jolie, et on se met à rêver de le voir filer comme 50 ans auparavant.
Faune et flore :
La flore est peu présente sur le Rubis. Contrairement au Togo, les gorgones n’ont pas colonisées l’épave et ses flancs, ce qui lorsque l’on ne connaît pas l’épave donne à penser que le naufrage est plus récent. Concernant la faune, les ouvertures du Rubis ont été squattées par de magnifiques congres et murènes dont une particulièrement grosse au niveau du kiosque. Les anthias et castagnioles sont les incontournables compagnons de cette plongée.

Sources

http://scubaspot.free.fr

Livres "100 épaves en côte d'Azur" de A. et JP. Joncheray

Voir les commentaires

Publié le par OK Club
Publié dans : #TOP plongées
Le Village sous-marin - Agay

Vestiges d'un film jamais réalisé, cette plongée permet de découvrir un village habité par les poissons.

Un rêve cinématographique jamais devenu réalité

Entre 1963 et 1965, est construit le plateau d'une ville complète pour une scène sous-marine d'un film intitulé L'enfant et la Sirène, dont le réalisateur s'appelle Néjad Atzamba.

Le peu de sources tout-à-fait fiables contraint au conditionnel. Il semblerait que le projet ait d’abord choisi le site de Cap Dramont, dans la baie d’Agay, non loin de Saint-Raphaël (Var). Sous le pseudo « hyppoc », un homme qui dit avoir participé au projet témoigne : « à Le Dramont [sic], nous n’avons pu établir que (environ) 100 m² sur les 1000 prévus au départ pour cause de dégradations ». Une certaine « PMK » évoque des « conditions de mer de visibilité » qui aurait contraint déménager le plateau sous-marin « vers Cannes », ce qui correspondrait donc au site du cap d’Antibes. Les plongeurs, du reste, continuent à visiter ce qui pourrait avoir été le premier lieu choisi, au cap Dramont. Mais c’est donc vraisemblablement au cap d’Antibes que se trouverait la plus grande « ville sous-marine », d’une superficie totale d’environ 1000 m², par 10 à 30 mètres de fond. D’après un document transmis par la Maison du tourisme EPIC de Vallauris Golfe-Juan, la descente des quelque 200 constructions (maisons, ponts, obélisques, cimetière, remparts, édifices d’inspiration médiévale, romaine ou égyptienne…), soit 15 tonnes de matériaux, aurait nécessité 6 ans et 7000 plongées ! En vain, puisque le projet n’aboutira jamais.

La plongée

Le Village sous-marin - Agay

Jolie petite plongée, abritée et très riche. Le point fort en est un village en miniature (maisons de 50 cm) construit pour un tournage sous-marin dans les années 60.

Outre l'attraction du village, cette plongée offre un profil très varié avec de belles failles à mérous, des tombants très concrétionnés et à côté du village, une grande arche couverte de vie fixe et abritant plusieurs congres.
Au pied de l'arche, un banc de sable accueille de nombreux bothias et vives.

Profondeur : max 25m

Difficulté : facile

Sources

http://www.voyageurs-du-net.com/village-sous-marin

http://www.cipdramont.com/s_village.php

Voir les commentaires

Publié le par OK Club
Publié dans : #TOP plongées
L'épave du CHAOUEN (île du Planier)

Le navire - son histoire

Le chaouen, propriété de la compagnie Marocaine de Navigation, fut lancé en 1961 à Travemûnde. Le 21 février 1970, en provenance de Casablanca chargé d’oranges, il s’échoue à la suite d’une erreur de navigation sur l’île de Planier, près de Marseille. Pour son malheur, le Mistral forcit, et les efforts du "Provençal XV" pour le dégager restèrent vain...

Longueur 90m

Largeur 13.5m

Tonnage 1550t

Propulsion 2 x 1370 ch

Le naufrage

Le Chaouen s'est échoué à l'ouest de Planier le samedi 21 février à 19 h 40, lamentablement, à l'issue d'une traversée sans problème. Parti de Casablanca, il arrivait en vue de Marseille par mer belle, mistral modéré, et la prise de pilote ne devait pas tarder. Inexplicablement, il s'encastra à douze nœuds sur les rochers de Planier. L’hypothèse retenue pour expliquer le naufrage fut la suivante : navigant aux instruments, cap sur le phare, le bâtiment n'était pas surveillé... Partir de Casablanca, viser un petit îlot, et ne pas le manquer à des milliers de kilomètres, faut le faire ! Profondément engagé sur la roche, I'arrière encore à flot, la cale noyée, le navire ne semblait pas encore en perdition. Dans un premier message, le commandant du Chaouen demanda l'aide d'un remorqueur, le Provençal XV de la Nouvelle Société Provençale de Remorquage. Arrivé à 22 h 30 sur les lieux, celui-ci put, à minuit, passer une remorque au cargo marocain mais l'état de la mer (fort vent d'ouest) provoqua la rupture de cette amarre à 2 h20 du matin. Une voie d'eau s'était, dans l'intervalle, déclarée dans la cale N° 1. Sous les coups de mer, le navire frappait durement contre les rochers et la situation devait rapidement s'aggraver. A 6h, dimanche, la cale N° 3 était envahie par l'eau et la chambre des machines le fut à son tour dans la matinée. Des risques de cassure étant apparus, le commandant décida de faire évacuer les deux-tiers de l'équipage sur l’îlot de Planier, rejoint à pied sec par l'échelle de pilote. La situation s'étant à nouveau aggravée, I'abandon du navire fut décidé dimanche à 11 h 30. Le Chaouen devait chavirer et couler à 14h11.

L'épave du CHAOUEN (île du Planier)
L'épave du CHAOUEN (île du Planier)L'épave du CHAOUEN (île du Planier)L'épave du CHAOUEN (île du Planier)

La plongée

Localisation

Sur la face ouest de l’île de Planier, située à quinze kilomètres au sud-ouest de Marseille et à huit kilomètres du continent. L'île est très exposée et il faut une excellente météo pour s'y rendre.
Sa face nord, où on accoste le plus souvent si le temps le permet, est prolongée par des fonds sous-marins qui "descendent" vite, avec un magnifique tombant. C'est là que se trouvent deux avions, et le cargo Dalton. La face ouest se prolonge par des fonds moins abrupts, et un vaste haut-fond, dit La-Pierre-à-la-Bague. Contre le rivage, le Chaouen a coulé dans une petite anse, plutôt vers le nord de cette face ouest. Autour de lui, et vers La-Pierre-à-la-Bague, de nombreuses autres épaves, plus ou moins identifiées (en fait, seul le Middlebury Victory est identifié... Ies autres peuvent être Syria, Ville de Bizerte, Cephise, Théodore Sifneo). La face sud-est, dite "plaine de Planier" est moins riche en épaves, car elle ne correspond pas au principal courant commercial maritime.
Coordonnées : 43° 11,98 nord ; 05° 13,80 est.

La plongée

Le Chaouen est une épave sur laquelle il faut plonger par beau temps et mer calme. L'île du Planier ne protège ni du Mistral, ni du vent d'Est. Peu de courant sur le site.Le mouillage est possible dans la petite crique.

Il est important d'avoir un phare si l'on veut profiter pleinement du navire. Couché sur babord, la plongée se fait le long du pont. C'est une épave très bien conservée.

Par 4-5m trônent deux magnifiques ancres, puis vers 5-6m la proue apparait, ouverte, et quelques dizaines de mètres de chaines en sortent. L'épave, orientée vers l'île, a émergé de l'eau pendant de nombreuses années, mais les tempêtes et autres coup de mer l'ont fait glisser. Les treuils sont toujours présents. En direction de la poupe, la cheminée est intacte, par contre le château avant gît sur le sable avec le 2è mât de charge.

De nombreuses trappes et ouvertures permettent un accès facile aux cales, salle des machines, cabines ou salon. La salle des machines est encombrée de cables dont il faut se méfier.

Descendant vers la poupe, il faut s'arrêter vers le mât radar qui permet de contempler le bateau dans son ensemble. A 36m, vous verrez l'hélice (qui n'est pas en bronze) et le gouvernail.

Faune et flore.

Du fait du naufrage assez récent, la flore est encore assez timide sur l'épave. Quelques gorgones et éponges ont vu le jour, mais elle est principalement recouverte de petites algues brunes. La faune est essentiellement composée de congres, sardines, castagnioles et barbiers.

Sources

http://scubaspot.free.fr/epaves/chaouen.html

http://jp.bedes.free.fr/PortraitEpaves/Planier/Chaouen/Chaouen.html

http://www.clubmobydick.fr/histoires/epaves/chaouen.htm

Voir les commentaires

Publié le par OK Club
Publié dans : #TOP plongées
L'épave du TOGO (baie de Cavalaire)

Le navire - son histoire

Lancé le 30 août 1882 au chantier Robert Thomson and Co, sous le nom de Ville de Valence, le cargo appartenait alors à la Cie Havraise Péninsulaire qui le destinait aux lignes d'Espagne. Précurseur des navires modernes, sa construction est innovante : acier, cinq cloisons étanches, double coque.

Longueur : 78.5 m
Largeur : 10,5 m
Jauge 1640 tonneaux.
Machine de 208 CV
Equipage : 22-28 hommes
Moteur de 208 CV
Il est à voile et à vapeur, et possède 3 mâts

Vers 1905-1906, il est vendu à Becchi et Calagno, Cie italienne de Savone, et devient Amor. En 1911-1912, il passe à la Sté Ilva, de Gênes, qui le rebaptise Togo. Du commerce des fruits, leTogo passe au charbon. Il traverse ainsi la guerre sans encombre jusqu'en mai 1918.

Le naufrage

Le 12 mai 1918, à 6 mois de la fin de la guerre, le Togo navigue en baie de Cavalaire.La mer n'est pas mauvaise et l'équipage vient de dîner. Soudain, une explosion retentit. Le Togo vient de heurter une mine et va couler immédiatement.
A l'âge de 36 ans, ce vieux cargo qui fut fabriqué par des Ecossais dans un chantier britannique pour un armement français, qui le destinait aux lignes espagnoles, fut coulé sous pavillon italien, par un sous-marin autrichien.
Ce sous-marin, l’UC 35, un mouilleur de mines, était basé en Adriatique. Bien que de construction allemande, avec un équipage allemand, il était immatriculé U 75 et battait pavillon autrichien. La baie de Cavalaire lui convient, il y largue quelques mines de 150 kg chacune……

La découverte de l'épave

Cinquante neuf ans plus tard, en 1977, le biologiste et plongeur Richard Calmes l’a retrouvé : « Ce jour là, j’étais chargé par le Club Nautique de Cavalaire de mouiller 3 bouées pour une régate. En me rendant sur la zone prescrite, j’ai soudain lu un écho de 10 à 12 m de hauteur sur mon sondeur. Je pensais qu’il s’agissait d’une roche. Les pêcheurs aussi, car ils y calaient leurs filets avec succès. Mais parfois les engins de pêche restaient coincés malgré la tranquillité du site. Quand je suis descendu, j’ai eu la surprise de découvrir un bateau couvert de filets. Quelle émotion ! Le bateau était totalement vierge. »
En mai 1986, le Togo a fait l'objet d'une mission du navire océanographique Nadir, mission préparée par l'Ifremer qui utilisé la soucoupe Cyana pour la circonstance. Sous la direction de J. Roux, cette expédition faisait suite (toutes proportions gardées) à celle qui permit la découverte et l'observation du Titanic.
 

 

L'épave du TOGO (baie de Cavalaire)

La plongée

Localisation

L'épave est située en baie de Cavalaire et "relativement" abritée.

43° 10’14’’ N 006° 16’26’’ E

A à 500 mètres plein Ouest de la Pointe Dubreuil.

Profondeur

45 m à la proue, 55 m à l’arrière avec une partie de la poupe reposant à plus de 66 mètres

L'épave du TOGO (baie de Cavalaire)

La plongée

C’est une plongée difficile à préparer soigneusement car la profondeur est importante. Le Togo est posé à plat sur un fond de sable en légère pente, la proue en direction de la plage de Cavalaire. L’épave nécessite plusieurs plongées car elle est vaste, plus de 60 m de long, et profonde.

Le bateau repose droit sur sa quille, amputé de son quart arrière.

La perspective avec le sable 8 m plus bas est somptueuse. Partir le long des flancs du Togo n’apporte pas grand chose (hormis la vision des gorgones) et réduit le temps de plongée. Il vaut mieux s’en tenir aux ouvertures le long du pont. Sur la proue deux magnifiques ancres à jas sont encore visibles. On peut rentrer dans le château avant qui est éclairé très faiblement par quatre hublots. Un peu plus loin en direction de la poupe les écoutilles ouvertes donnent sur les cales. Celles-ci sont vides hormis les restes de charbon. Un énorme treuil occupe l’axe du navire. Les superstructures centrales du Togo ont disparu. Elles étaient probablement en bois, de même que les lattes du pont. A l’arrière des superstructures on peut visiter la cambuse. Le poêle en fonte boursouflé par la rouille est toujours présent ainsi que quelques ustensiles. On peut également voir les sanitaires.
A l’extérieur les bossoirs semblent attendre leur chaloupe. La cheminée a disparu, le trou est gigantesque, deux plongeurs pourraient presque y pénétrer. Après les superstructures et coursives, on débouche sur le pont arrière en travers duquel un mât repose. Puis c’est la cassure à 61 m au sable. On peut pénétrer dans le Togo et aller visiter avec prudence la salle des machines qui est gigantesque. D’énormes appareils, grilles baignent dans une lueur bleu-vert sublime.

La poupe est à environ 300 mètres sur un fond d’environ 66 m. On peut y voir le gouvernail et l’hélice.
Ajout de juin 2006 : L'épave s'est enfoncée inexorablement dans le sable-vaseux du fond d'environ 50 à 60 cm. La coque repose toujours entre 50 et 60 m de fond mais on n'accède plus à la cuisine et à ses "fameux ustensiles figés dans la rouille" ni aux machines par la cassure à l'arrière.

Un film pour découvrir cette superbe épave

 

Sources

Historique et plongée trouvés sur le site des "Hommes grenouilles de Beauvais" ( http://www.hgb-oise.com/fr/ )

Film de "Pingouin malin" avec Alizés plongée

Voir les commentaires

Publié le par OK Club
Publié dans : #FFESSM
Le calendrier de la CRAV RABA 2014

Euh, c'est quoi la CRAV RABA, Docteur ?

Ben, c'est la Commission Régionale AudioVisuel du Comité Rhône Alpes Bourgogne Auvergne !!

Plus d'infos ici :

http://www.comiteraba.fr/fr/les-commissions/audio-visuelle-et-video/2014-activit%C3%A9s-et-calendrier1

Voir les commentaires

Publié le par OK Club
Publié dans : #PUB, #FFESSM, #RABA

Info de la Commission audiovisuel du Cté RABA

                                  

Les clubs de Passy-Sallanches organisent plusieurs évènements durant 3 jours autour de notre weekend axé sur les trophées de photographie sous glace.

Le 24 Janvier 2014:
Une rencontre avec René Heuzey connu pour ses prises de vue dans le film de Jacques Perrin "Ocean". Il sera parmi nous pour une conférence sur son film "le piège blanc" à 20h au Parvis des Fiz à Passy.

 

Le 25 Janvier 2014:
Trophée de photo sous glace au lac vert (site classé) sur le domaine skiable de Plaine-Joux au Plateau d'Assy. Le 25 Janvier, le trophée est accessible aux débutants autour d'un thème mystère.

Le 26 Janvier 2014:
Trophée de photo sous glace toujours au Lac Vert mais réservé aux photographes expérimentés.

 

Notons aussi la présence de l'archéologue sous-marin Luc Vanrell ainsi que le plongeur COMEX Theo Mavrostomos.


Un beau weekend en perspective.

Vous trouverez toutes les infos (programme complet, fiche d'inscription, affiche, photos des années précédentes à la rubrique médiathèque) sur le site de plongee-sallanches.org


Toute l'équipe des clubs de Sallanches et Passy
contact@plongee-sallanches.org

Voir les commentaires

Publié le par OK Club
Publié dans : #Humour

A Chamagnieu, ça le ferait bien !

Voir les commentaires

Publié le par OK Club
Publié dans : #CR Sorties plongée

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas la fosse de Meyzieu ( http://www.les-vagues.com/ ), voilà à quoi ressemble cette fosse (2 fosses en fait de 6m et 20m). Merci à Didier pour les photos.

Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu
Plouf à la fosse de Meyzieu

Voir les commentaires