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Le blog OK Club

Le blog OK Club

Le blog d'un club de plongée sous-marine Isèrois (FFESSM 14 38 0171)

materiel - technique

Publié le par OK Club
Publié dans : #Médical, #Matériel - technique

Nous avons tous entendu parler, lors de nos formations, des risques liés aux plongées dites « à profil inversé ». Je ne sais pas pour vous, mais je suis resté personnellement un peu sur ma faim quant au « pourquoi » de la dangerosité de ce type de plongée. Après quelques farfouilles sur la toile, je vous livre un résumé de ce que j’ai pu y glaner (les références sont en fin d’article).

1) Un profil inversé : Késako ???

Il existe deux types de profils inversés.

Le premier concerne les plongées unitaires. C’est celui où la profondeur maximum est atteinte en fin de plongée et est suivie de la remontée en surface.

Le second type concerne les plongées successives. C’est celui où la deuxième plongée est significativement plus profonde que la première.

Quelques précisions sur les profils inversésQuelques précisions sur les profils inversés

2) Pourquoi un profil inversé est dangereux ?

Ce type de profil est « dangereux » car on n’a jamais démontré qu’il ne l’était pas.

Un certain nombre d’approches pourrait faire douter de la « non dangerosité » de ces profils. Principe de précaution oblige, si la non-dangerosité n’est pas démontrée, il vaut donc mieux considérer que c’est dangereux.

=> Approche historique

Les tables, qu’elles soient françaises ou américaines, ont toujours été testées avec des profils du plus profond vers le moins profond. Les premiers logiciels pour ordinateurs de plongée ont été élaborés à partir des tables US Navy (donc du plus profond au moins profond).

Dans les domaines militaires et professionnels, qui ont seuls les moyens de faire des études poussées, les profils inversés ne sont pas étudiés car ce n'est pas vraiment un besoin pour eux.

 

=> Approche par le calcul (tables MN90)

On prend un tissu 20’ initialement saturé à l’air et à pression atmosphérique, et on calcule sa charge théorique en azote à la suite de 2 immersions (profil normal et profil inversé)

1er cas (profil normal) : On l’immerge à 40m pendant 20’, puis à 20m pendant aussi 20’.

Le compartiment 20mn est saturé à pression atmosphérique donc la tension d'azote dissout dans notre compartiment est de 1 bar x 80% = 0,8 bar.

On descend ce compartiment a 40m, la pression absolue qui y règne est de 5 bars donc la pression partielle d'azote du gaz respiré (de l'air) est de 5 x 0,8 = 4,0 bars
Notre compartiment reste à 40m pendant 20mn. Ce temps est égal à la période du compartiment donc la tension d'azote dissout va augmenter jusqu'a atteindre la moitié du gradient qui sépare la tension initiale de N2 et la PPN2 a 40m. Donc la tension finale est de:
TN2 = 0.8 + (4 - 0.8)/2 = 2,4 bars
Apres ces 20mn, le compartiment est remonté à 20m. La pression absolue qui y règne est de 3 bars donc la PPN2 = 3 x 0,8 = 2,4 bars
La tension de notre compartiment est déjà de 2,4 bars donc elle ne variera pas. Elle sera donc encore de 2,4 bars après les 20mn de séjour à -20m.
Donc TN2 au début de remontée finale = 2,4 bars

 

2è cas (profil inversé) : On l’immerge à 20m pendant 20’, puis à 40m pendant 20’.

TN2 initiale = 0,8 bars
PPN2 a 20m = 3 x 0,8 - 2,4 bars
TN2 après 20mn à 20m = 0,8 + (2,4 - 0,8)/2 = 1,6 bars
PPN2 a 40m = 5 x 0,8 - 4,0 bars
TN2 après 20mn à 40m = 1,6 + (4,0 - 1,6)/2 = 2,8 bars
Donc TN2 au début de remontée finale = 2,8 bars

D’après cet exemple (très théorique), un profil inversé serait plus saturant sur certains tissus / compartiments.

 

=> Approche des modèles de saturation « à bulles »

Dans les modèles "à bulles ", type VPM ou RGBM, on considère qu'une augmentation de la pression "active" un certain nombre de noyaux gazeux (micro-bulles n'ayant pas spontanément tendance à se dilater lors de la remontée). On sait aussi que lors de la descente, au cours d'une deuxième plongée, les bulles résiduelles (présentes de manière "silencieuse" après la première plongée), vont voir leur taille diminuer du fait de l'augmentation de pression.
C'est là que tout se complique, car il se produit (peut-être ?) simultanément plusieurs choses dont on ne sait pas bien mesurer, ni même modéliser, les conséquences : d'une part, les bulles captives du filtre pulmonaire peuvent, en voyant leur taille réduite, passer dans la circulation gauche (cerveau, organes, muscles), avec les conséquences que l'on sait, mais aussi, de nouveaux noyaux sont activés, donc le nombre de bulles circulantes augmente, mais et c'est la que ça se corse, certains auteurs prétendent que des bulles peuvent être réduites en deçà de la taille critique (*) et être "écrasées" (crushed) et donc inactivées ; ce qui tendrait à diminuer, dans une certaine mesure, le nombre de bulles circulantes susceptibles de générer, à la remontée, des effets indésirables.
On a donc, des effets (supposés) qui se contrarient et au bout du compte on ne sait pas quoi conclure ...

(*) On parle de "rayon d'excitation" de la bulle. En dessous de ce rayon d'excitation la bulle n'est pas soumise à la loi de Boyle, les forces de tension superficielles dépassant les forces de pression tendant à provoquer son expansion

 

3) Oui mais zalors ???

En fin de compte, on n’a que très peu de certitudes.

Les seules études réalisées ne concernent que des profils inversés pour des plongées successives très ciblées.

« Hamilton et Thalmann indiquent à ce sujet : aucune preuve convaincante n’a montré que les profils inversés en plongée sans décompression entraînent une augmentation des risques d’accidents de décompression […] pour les plongées sans décompression à moins de 40 mètres et dont le différentiel de profondeur est inférieur à 12 mètres (Hamilton R.W et Thalmann E.D., Decompression Practice dans Bennet et Elliot’s Physiology and medecine of diving, 2003, p. 474). »

 

4) En conclusion

Je laisserai le mot de la fin à Alain Foret (auteur des Plongée Plaisir)

« Analyse technique

-----------------------

1) On ne peut pas écrire que c'est "dangereux" (contrairement aux profils Yo-Yo ou aux remontées rapides dont la dangerosité est prouvée), mais plutôt que c'est "déconseillé" car on ne sait pas modéliser la chose. A ce jour, aucun modèle de décompression n'a utilisé une base de données avec "profils inversés" pour valider le modèle. C'est donc "hors modèle".

2) On ne peut pas chercher d'explication par les modèles actuels : le cas n'est tout simplement pas prévu.

3) Le discours disant que les profils inversés étaient "interdits" va sans doute trop loin. Disons plutôt que l'on entre dans une zone qui sort du cadre des modèles de décompression, tous confondus, sans exception.

Analyse en terme de responsabilité

------------------------------------------

4) Un directeur de plongée ou un guide de palanquée (et à fortiori un organisme d'enseignement de la plongée par ses écrits, livres etc.) prend un risque juridique à indiquer que ces profils ne sont pas à risque puisque rien (à par l'étude citée ci-dessus pour certains profils) ne permet de le dire. De même, c'est certain que rien ne permet de prétendre le contraire. Il faut donc être prudent dans les consignes officielles.

Cette réponse, bien qu'elle n'apporte pas de réponse précise, "ne botte pas en touche". Je crois dangereux de vouloir à tout prix tout expliquer, quand bien même on n'aurait pas d'explication. Je crois, sur le point des profils inversés, qu'il faut être capable de dépasser "la volonté de certitude" enfouie en chacun de nous pour admettre qu'on ne sait pas grand chose à ce sujet, et que l'ignorance implique la prudence. »

5) Ma conclusion

En fin de compte, on ne sait rien de probant quant à la dangerosité, ou non, des profils inversés (hors profils du §3). Alors, à moins d’être joueur, ou de souhaiter faire évoluer la science en risquant peut-être sa vie, la plus élémentaire prudence consiste à s’auto-interdire ce type de profil.

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Publié le par OK Club
Publié dans : #FFESSM, #Cours - brevets, #Matériel - technique

Le Comité technique Départemental du Rhône organise deux formations TIV :

une formation initiale sur 1.5 jour,

un recyclage sur 2 1/2 journées (blocs Nx, oxy et blocs alu).

Le lieu n'est pas encore défini, mais c'est Lyon ou environs. Tous les détails sont dans la "fiche d'inscription" jointe.

Si vous êtes intéressés par l'une ou l'autre des formations, contactez Sébastien (responsable matériel) avant d'envoyer votre inscription au CTD.

 

TIV : Formation initiale et recyclage par CTD69

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Publié le
Publié dans : #Matériel - technique
Recycleur : comment ça marche ?

Rencontre du 3ème type :

Vous avez sûrement déjà fait cette expérience : croiser, sur un bateau, un plongeur étrange muni d’un équipement compliqué avec des tuyaux partout, souvent affublé de bouteilles latérales multiples, et portant sur le dos un appareil qui, une fois sous l’eau, ne faisait pas de bulles…

Vous avez dû vous demander de quoi il s’agissait. Un martien ? Non. Juste un plongeur en recycleur.

Il y a quelques années on en croisait rarement, aujourd’hui on en voit un peu plus, et on peut se poser quelques questions : un recycleur, qu’est-ce que c’est ? Comment ça fonctionne ? Quels sont ses avantages ?

Ce sera l’objet de cet article : non pas une « publicité » pour le recycleur, mais quelques explications pour comprendre ce matériel de plongée.

Recycleur : comment ça marche ?

Un recycleur : qu’est-ce que c’est ?

Pour faire simple, c’est tout d’abord un appareil qui recycle le mélange gazeux expiré par le plongeur, en enlevant le CO2 et en gardant l’O2 (ainsi que N2, gaz neutre). Le recycleur entretient donc la qualité du gaz respiré.

D’autre part, cet appareil fonctionne en Pression Partielle d’O2 constante, quelle que soit la profondeur (à la différence d’une plongée en bouteille où la PP O2 varie avec la profondeur). Le recycleur a donc comme 2ème fonction d’injecter un complément d’O2 quand cela est nécessaire, afin de maintenir toujours la même PP O2.

Il existe plusieurs catégories de recycleurs : fermé O2 pur, semi fermé (SCR : Semi Closed Rebreather), et recycleur en circuit fermé (CCR : Closed Circuit Rebreather), dont nous parlerons uniquement dans cet article (modèle Inspiration de chez AP Diving).

Recycleur : comment ça marche ?

Comment ça fonctionne ?

Entretenir la qualité du gaz respiré : de l’O2, pas de CO2 :

Lorsque le plongeur respire dans la boucle respiratoire, il expire un mélange gazeux (CO2, N2, O2) qui va passer dans un filtre (un canister) contenant de la chaux sodée. Celle-ci va -par réaction chimique- fixer le CO2, et rendre le mélange gazeux respirable sans danger (O2, N2). Ce « traitement » a lieu à chaque expiration, permettant ainsi d’optimiser l’O2 et de faire durer la plongée très longtemps…

Petit rappel : à la pression atmosphérique, sur 21% d’O2 contenu dans l’air, seuls 4% sont métabolisés par l’organisme. En plongée bouteille, le % O2 restant est rejeté à l’expiration. En recycleur, celui-ci est donc « réutilisé »…

Garder une PP O2 constante :

A force de « tourner » dans la boucle respiratoire, le pourcentage d’O2 restant est lui aussi consommé. Le recycleur comporte deux unités de contrôle électronique de l’O2 qui analysent les gaz expirés, et qui injectent un complément d’O2 quand cela devient nécessaire pour conserver une PP O2 au niveau présélectionné pour la plongée (qu’on appelle setpoint)

Conserver un volume respiratoire :

Lorsque le plongeur descend, la pression ambiante augmente et écrase le volume respiratoire disponible dans la boucle. Il faut donc compenser ce volume par un ajout manuel de diluant (air), qui est contenu dans la 2ème bouteille du recycleur (c’est le même principe que pour gonfler une stab’).

A l’inverse, à la remontée, le plongeur devra purger le volume de gaz détendu : c’est le seul moment où on verra des bulles sur un circuit fermé.

Avantages du recycleur

Des paliers réduits : du fait du fonctionnement en PP constante, ce sont les pourcentages d’O2 et de N2 qui varient avec la profondeur. Le recycleur fabrique donc, avec un diluant comme l’air, un nitrox optimal à toute profondeur. La quantité de N2 dissoute dans l’organisme est alors minimisée, et la durée des paliers est donc réduite.

Une grande autonomie : toujours du fait du fonctionnement en PP constante, la consommation d’O2 ne dépend pas de la profondeur mais du temps. Par exemple, pour une plongée de 1h à 1h30, quelle que soit la profondeur, un plongeur recycleur consomme entre 30 et 40 bars d’O2 sur une bouteille de 3 litres…

Recycleur : comment ça marche ?

Pas de bulles, pas de bruit : le fait de ne pas rejeter de gaz permet d’approcher la faune de très près. Observation, photos ou vidéos deviennent aisées…

Inconvénients du recycleur:

Concentration et minutie : n’allez pas croire que, sur un bateau, les plongeurs recycleur snobent les plongeurs bouteille lors de la préparation de leur matériel : il faut alors être extrêmement rigoureux. La plongée en elle-même requiert également une surveillance attentive de la machine.

Le coût : le recycleur, les « consommables », et l’entretien ont un coût élevé…

Formation et expérience : cet article constitue seulement une approche simplifiée du fonctionnement du recycleur. Il va sans dire que, aussi séduisant que paraisse le produit, la réalité d’utilisation est autre… Pour plonger en recycleur, une formation est absolument indispensable (et là, même un plongeur expérimenté redevient débutant). Seule une pratique assidue permet ensuite de plonger avec aisance et en sécurité.

Pour les personnes qui souhaitent approfondir le sujet, voici quelques références :

http://www.rebreatherworld.com/

http://www.therebreathersite.nl/

http://www.apdivingdirect.com/int/catalog/index.php

http://www.helioxplongee.fr/index.html

Recycleur : comment ça marche ?

By Anga&Fifi (Les bulleux sans bulles)

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Publié dans : #Matériel - technique
Le trimix, qu'est-ce que c'est?

« Je sais, c’est une nouvelle potion magique préparée par Panoramix !

- Non…

- Une compilation des 3 derniers tubes du moment ?

- Non plus, tu confonds avec « remix ».

- Ah si, j’ai trouvé ! C’est un mélange bizarre pour les plongeurs, et ça leur permet de ne pas faire de paliers.

- Bon, ce n’est toujours pas ça, mais on s’en approche… »

 

Alors sérieusement, le trimix, qu’est-ce que c’est ?

Le trimix est en fait un mélange ternaire d’oxygène et de 2 diluants : azote et hélium. Ces 3 gaz sont toujours présents, mais en quantité différente.

 

A quoi ça sert ?

L’utilisation du trimix permet de palier certains inconvénients rencontrés en plongée loisir jusqu’à 60m.

Petit rappel :

Le trimix, qu'est-ce que c'est?

Cela évoque forcément quelque chose à tout un chacun…

Mais si la narcose évoque la douceur d’un Martini, elle peut aussi occasionner le danger de plusieurs verres d’alcool…

D’où l’intérêt de plonger avec un mélange dans lequel l’azote est en proportion moindre que l’air. Dans un trimix, le fait de réduire l’azote permet donc de diminuer la narcose.

 

De plus (2ème avantage) grâce à l’hélium, le trimix est plus agréable à respirer (plus léger) et le risque d’essoufflement est réduit.

 

Plusieurs sortes de trimix :

Il n’existe pas qu’« un » trimix .En effet, en faisant varier le pourcentage de chaque composant, on obtient un mélange différent.

Ainsi on trouve 3 types de trimix :

-le trimix hypoxique : contient moins de 18% d’O2

-le trimix suroxygéné (appelé aussi triox) : contient plus de 21% d’O2

-le trimix normoxique : contient entre 18 et 21% d’O2

Chaque type de trimix est adapté à un profil de plongée différent.

 

Le trimix normoxique :

Dans la pratique, le trimix normoxique est le plus adapté à la plongée loisir jusqu’à 60m.

Pour illustrer ce propos, voici un tableau comparatif d’une plongée de 20 minutes à 53m, à l’air vs au trimix  (21% O2 , 20 % He) :

 

air

Trimix 21/20

Consommation (litres)

4100

4100

Durée Totale de Remontée (minutes)

53

55

END (*)

53

39

(*) :  profondeur narcotique équivalente

On peut constater ici que la narcose est réduite, pour une DTR quasi identique.

Autre avantage : l’utilisation d’un trimix normoxique à 21% d’O2 se fait avec une bouteille « classique », sans matériel spécial (un bloc relais est utile cependant pour raccourcir la déco, ou si l’O2 est inférieur à 21%).

 

Alors : uniquement des avantages ?

Pas tout à fait…

Déjà les paliers ne sont pas supprimés, mais ils sont modifiés, ce qui implique l’utilisation d’un ordinateur gérant le trimix, ou l’utilisation de tables (runtime).

D’autre part l’hélium est un gaz coûteux. Le prix d’un plongée bouteille au trimix sera plus élevé qu’à l’air (gonflage d’un 15 L à l’air : environ 8 € / 1m ³ d’hélium : 40 €  /  1m ³  d’oxygène : 20 € environ)

Enfin, comme dans tout cursus validé par un Fédération, il convient de suivre une formation afin d’utiliser le trimix en toute sécurité (Formation accessible à partir du N3 et à condition d'être qualifié nitrox confirmé)

 

Conclusion :

Le trimix n’est donc pas un  mélange « bizarre », ni une potion magique, mais ce qui est sûr c’est qu’une fois qu’on y a goûté, on a envie d’en reprendre…

 

Le trimix, qu'est-ce que c'est?

By Anga et Fifi

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Publié le par OK Club
Publié dans : #Matériel - technique, #Vie du Club

1) Prenez une dizaine d'adhérents et autres TIV chauds bouillants drivés par Sebastien, notre responsable matériel, et ses fidèles adjoints, Crivix et Bernardo.

 

2) Organisez plusieurs postes de travail, chacun sous la responsabilité d'un TIV.

 

3) Déclarez les hostilités

 

>> Atelier Démontage <<

ou "Enlèves ton culot et tes bas résilles"

TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club

>> Atelier Inspection <<

Jetage d'oeil pour les amateurs de termes techniques

TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club
TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club
TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club

>> Atelier grattage & Nettoyage <<

Les "Monsieur Propre" du club

TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club
TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club
TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club

>> Atelier Remontage et Personnalisation <<

Appelé aussi " C'est Ludo qui est content de son bloc tout neuf "

TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club

C'est environ 35 blocs qui, sur cette journée, seront démontés, inspectés, grattés, karchérisés, séchés, re-inspectés, vaselinés, remontés et dûment enregistrés sous l'oeil ébahi de Claude qui n'en revient pas d'une telle efficacité.

TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club

Bien sûr une telle débauche énergétique implique quelques grignotages et autres buvages afin de garder le rythme. Petit casse-croute sur le coup de 11h, sans parler d'un plancha à midi.

TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club
TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club
TIV part ouane ou les sévices infligés aux blocs du club

Oyez ! Oyez !

Respirez tranquilles, les blocs du club sont en parfait état.

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Publié le par OK Club
Publié dans : #Matériel - technique, #Calendrier et autres dates

Deux dates sont arrêtées pour réaliser les TIV des blocs du club. Il s'agit des samedis 16 et 23 novembre de 9h à 17h, et ce à la Ferme.

Le samedi 16/11 est réservé en priorité aux blocs du club, le samedi 23/11 aux blocs personnels.

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Pour les blocs "club", nous acceptons quelques bonnes volontés pour donner un coup de main.

Pour les blocs "perso", les propriétaires réaliseront le démontage, la mise à nu et le remontrage (si OK) sous la responsabilité d'un TIV. N'oubliez pas la carte d'identité de votre bloc.

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Il n'est pas interdit de prévoir quelques bricoles à grignoter pour se remettre des efforts intenses qui seront à réaliser.

 

Journées &quot;TIV&quot; les samedis 16 et 23 novembre

TIV ? Késaco ?

Nos blocs "souffrent" : cycles de gonflage / dégonflage, corrosion due à l'humidité de l'air ou à l'eau de mer, défauts de structure .... etc. Et pourtant nous les gonflons entre 176 b et 230 b. Cela peut présenter des risques, et il est indispensable de vérifier périodiquement leur capacité à être pressurisés sans (trop de) danger.

Un Arrêté (Arrêté du 15/3/2000 modifié par la circulaire du 6/3/2006) décrit les contrôles obligatoires qui doivent être réalisés pour les "Équipements Sous Pression" (ESP).

Un résumé succint de ces dispositions concernant les clubs de plongée affiliés à la FFESSM et soumis au régime dérogatoire des TIV :

- Les blocs doivent subir une inspection périodique (ce que l'on appelle TIVer un bloc) tous les ans. Cette inspection visuelle porte sur toutes les parties visibles après mise à nu et démontage de tous les éléments amovibles. Cette inspection est réalisée par des techniciens formés et habilités : les TIV (Who's who du club). A la suite de cette inspection, le TIV décide si le bloc est apte à être remis en service ou doit partir au rebus.

- Les blocs doivent subir une requalification périodique (ce que l'on appelle "passer les blocs en épreuve") tous les cinq ans. Cette requalification est réalisée par un organisme agréé et comprend : une épreuve hydraulique à 1.5 fois la pression de service, une inspection visuelle sous pression et une vérification des accessoires de sécurité (la robinetterie dans notre cas).

 

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Publié le par OK Club
Publié dans : #Matériel - technique
Entretien des montres de plongée

Après la fermeture de l'Horlogerie-Bijouterie Montagne, il n'y avait plus grand monde localement pour l'entretien de nos montres (piles, étanchéité, bracelets ...). Une nouvelle Horlogerie-Bijouterie vient d'ouvrir dans la zone commerciale Jonchain, il s'agit de "For Ever". Le patron a suivi la formation INPP et connait bien le sujet.

Les tarifs

* Changement pile (fait sur place)

    Seiko 7€  /  Renata 10€

* Changement de joints (fait à Lyon)

    Prix selon marque de montre

* Passage au caisson hyperbare (fait à Lyon)

   Prix env. 65€ et une semain d'indispo.(Testé à 300m max)

 

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Publié le par OK Club
Publié dans : #Matériel - technique

poulpe_indexpg.jpg

André m'a signalé ce site. C'est celui d'Henri Le Bris, Instructeur National FFESSM et spécialiste du matériel de plongée. Il est très bien fait et très documenté.

Vous y retrouverez toutes les infos concernant un type de matériel donné .... avant de se lancer dans un achat, par exemple.


clic

HLB


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Publié le par OK Club
Publié dans : #Matériel - technique

Lors de plongées un peu plus profondes que la moyenne (entre 40 et 60m), il n'est pas rare d'entendre, au retour sur le bateau : "Ca aurait sûrement été plus sympa au trimix". Qu'est ce que c'est que ce trimix ?

Pour lever un peu le voile sur ce mélange gazeux et ses avantages/inconvénients, je vous livre la copie d'un article paru sur Scuba-People Le MAG n° 46.

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bk_diver_trimix_norm.jpg

Trimix, Trimix normoxique, Triox, Trimix hypoxique, Hélitrox… au secours !!! Je sais pas vous, mais moi je n’y comprends rien… En plus, dès que je pense trimix, j’ai immédiatement en tête l’image d’un barbu taillé comme une montagne qui traîne sur son dos 3, 4, 5… blocs… rien qu’à y penser, j’ai les genoux qui tremblent et je me dis que j’aime la plongée à l’air pour sa simplicité de mise en œuvre et pour sa « légèreté ». Et pourtant, de plus en plus de plongeurs et même de plongeuses s’y mettent. Je suis donc parti à la rencontre de nos cousins qui bullent à l’hélium histoire de tenter d’y voir plus clair.

 

C’EST QUOI LE TRIMIX ?

Comme son nom l'indique le TRIMIX est la combinaison de 3 gaz. Ces 3 gaz sont l'oxygène, l’azote et l'hélium. L’objectif de ce mélange est d'avoir une combinaison d'oxygène et d'azote la plus adaptée à la profondeur que vous souhaitez atteindre. C’est le principe de la profondeur équivalente, dans le même esprit que la plongée en altitude.

INTERETS DU TRIMIX

Trois paramètres physiologiques limitent la profondeur d'une plongée : la PpO2 pour l'hyperoxie, la PpN2 pour la narcose, et la viscosité des gaz pour l’essoufflement. L'air que nous respirons est composé de 20,9% d'oxygène, 79,1% d'azote et 0,033% de gaz carbonique, plus quelques traces de gaz rares. Les pressions partielles de chacun de ces gaz évoluent en fonction de la profondeur et atteignent des seuils de toxicité plus ou moins rapidement. En modifiant les pourcentages de ces gaz, on peut obtenir un seuil de toxicité plus bas. Ainsi, comme vous le savez, l'oxygène est toxique à partir d'une pression de 1,6 atm, atteinte à -60 m. Pour descendre plus profond il faut donc diminuer le pourcentage d'oxygène présent dans le mélange respiré. Toutefois, la diminution du pourcentage d'oxygène impose une augmentation du pourcentage d'azote, et donc un risque de narcose à l'azote plus important, à moins de faire appel à un troisième gaz : l’hélium.

L’ HELIUM ?

L’astronome Français Jules JANSSEN remarque le 18 août 1868 une raie inconnue dans l'atmosphère solaire : c'est celle de l'hélium. Le nom « hélium » (du grec hélios : Soleil) fut proposé peu de temps après. C’est le deuxième élément le plus présent dans l’univers après l’hydrogène (25% d’hélium pour 73% d’hydrogène). Il est en grande partie extrait du gaz naturel. En 2005, environ 160 millions de m3 d'hélium ont été extraits du gaz naturel, ou puisés dans les réserves, pour environ 83 % aux États-Unis, 11 % en Algérie et le reste principalement en Russie et en Pologne.

Inodore, incolore, sans saveur, l’hélium est indétectable sans instruments. Il est très léger puisqu’il est 7 fois moins dense que l’air. Il est en plus quasiment non narcosant et offre l’avantage supplémentaire d’être non inflammable. Il est également très peu soluble (4 fois moins que l’azote dans les graisses). Par contre, pur, il est asphyxiant, est très diffusible (2.65 fois plus que l’azote) et offre une conductivité thermique 6 fois plus élevée que l’air, ce qui crée un refroidissement bien plus rapide.

La vitesse de propagation du son est également modifiée puisque le son circule à 960m/sec dans l’hélium contre 330 m/sec dans l’air. Créant le fameux effet « Donald Duck » qui élève la fréquence de résonance des cordes vocales dans le pharynx rempli d’hélium.

TRIMIX ET ESSOUFLEMENT

Dès les premiers signes d’essoufflement, la consigne est toujours de remonter de quelques mètres. La densité des gaz diminue avec la pression. L’air est 7 fois plus dense à 60 mètres de profondeur qu’en surface. Cela demande un effort à nos poumons qui n’ont pas été « prévus » pour le travail que représente une telle densité. Le moindre effort mènera le plongeur à un essoufflement. Avec un poids moléculaire de 4 contre 32 pour l'oxygène et 28 pour l'azote, l'hélium rendra le mélange Trimix beaucoup plus facile à respirer.

TRIMIX ET NARCOSE

En ajoutant de l'hélium (He) dans un le mélange, on diminue proportionnellement la quantité d'azote (N2), l'hélium ne provoquant pas d'ivresse, il sera possible de plonger plus profond et ainsi de repousser les effets de la narcose à l'azote.

TRIMIX ET TOXICITE O2

L'oxygène en trop grande quantité est toxique, la quantité est donnée par la Po2 (Pression partielle de l'O2) et la Po2 augmente avec la profondeur. En plongée on admet généralement une Po2 max. de 1.6bar (voire 1.4bar) ce qui fait respectivement pour l'air une limite de 66m (56m avec 1.4). En réalité cela dépend de nombreux facteurs et surtout de la durée d'exposition. En rajoutant de l'hélium dans le mélange respiratoire on diminue aussi le % d'oxygène, ce qui permet de plonger plus profond sans risquer l'hyperoxie (trop d'O2). Un mélange contenant 18% d'O2 aura une limite de profondeur de 78m à 1.6bar ou 67m à 1.4bar.

TRIMIX ET DECOMPRESSION

Le problème est que l'hélium rallonge de manière importante la décompression. Pour contourner ce problème, le plongeur utilisera des mélanges Nitrox/O2 pour sa déco.

TRIMIX LEGER VS TRIMIX LOURD

trimixleger

- Le TRIMIX LEGER (TRIMIX NORMOXIQUE) se déroule la plupart du temps avec un bloc 15 litres contenant le mélange TRIMIX ainsi qu’un bloc de déco de 7 litres composé d’un NITROX. La plongée se déroule entre 40 et 60 mètres. Le mélange respiratoire est constitué d’hélium et d’azote, ainsi que d’oxygène, entre 18 % et 21 %. Il est respirable en surface et utilisé pour des plongées entre 40 et 70 m. Votre ordinateur de plongée convient à cette pratique.

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- Le TRIMIX LOURD (TRIMIX HYPOXIQUE) s’adresse à un plongeur qui souhaite descendre au-delà des 70 mètres. La configuration matérielle est beaucoup plus complexe… Bi-bouteilles et un chapelet de blocs de déco sont alors nécessaires. Dans ce cas, le mélange respiratoire contient de l’hélium et de l’azote ainsi qu'une teneur en oxygène inférieure à 18 %. Irrespirable en surface et utilisé pour des plongées en dessous de 70 m. Vous devez posséder un ordinateur TRIMIX.

L’AVIS D’UN FORMATEUR TRIMIX : DIDIER MARTINEZ

Le centre de Didier, l’AVENTURE SOUS-MARINE, est situé sur le port de Saint Raphaël. Il est équipé d’une station de gonflage TRIMIX et propose des formations en tandem avecEvelyne VERDIER. D’après lui, le TRIMIX souffre d’une erreur de positionnement : « A chaque fois que l’on présente des images, on montre toujours des plongeurs TRIMIX HYPOXIQUE appelé également TRIMIX LOURD. Certes, ils rendent cette pratique médiatique mais elle reste l’apanage d’une petite communauté de plongeurs engagés qui partent à la découverte de profondeurs inexplorées. Cette image d’aventurier profond fascine mais éloigne le plongeur « traditionnel ». Peu de plongeurs connaissent les formations TRIMIX et notamment celle du TRIMIX ELEMENTAIRE qui permet à tout niveau 3 étant NITROX CONFIRME de plonger jusqu’à 70 mètres de profondeur en toute sécurité.

 

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Quelques infos supplémentaires

* La qualification "Trimix léger" (PTH70 pour le Code du Sport) permet des plongées jusqu'à 70m. Il faut être plongeur P3 et avoir la qualification Nitrox Confirmé pour s'y présenter.

* Le coût de gonflage n'est pas négligeable

Exemple pour un 12 litres gonflé à 200b avec

Air = 4 à 5€

Nx32 = 11€ env.

Tx15/40 = 29€


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Publié le par OK Club
Publié dans : #Matériel - technique

Une journée bien remplie qui a commencé vers 9h pour se terminer vers 17h. Une trentaine de blocs "club" et perso ont été démontés, nettoyés, inspectés, vaselinés et enfin remontés.

De petites pauses de récupération ont été nécessaires pour mener à bien tout ça.

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Il reste encore pas mal de blocs perso à TIVer. Il ne reste qu'une journée TIV (24/11). Ensuite, les blocs passeront dans le régime non dérogatoire (épreuve tous les deux ans).

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