Hé oui ! Ce week-end, nous avions rendez vous avec l'Histoire (avec un grand "H").
Je vous livrerai un compte rendu détaillé dès que possible, mais pour que vous patientiez, je vous publie deux
images (qui permettent de s'attendre au pire).
Après ne pas avoir vu grand chose lors du WE à Ste Maxime, because of the boue, notre David Tintin national
s'en est allé trempé ses palmes chez les nudistes de l'île du Levant.
Je vous livre ses commentaires et ses photos.
PS : J'ai conservé les photos terrestres afin de ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes.
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Retour tout frais du Levant.(ou justement j'etais pas bien frais NDLR)
A part quelques raies de surfaces,j'ai tout de meme vu quelques poiscailles interressants.
Moultes Barraccudas,Corbs,Merous,Murenes (ces 2 derniers nous ont meme offert une superbe baston) ont
agrémentés toutes nos plongées.
La Gabiniere est toujours aussi fournie,le pied intégral.
La plongée sous-marine est une activité extraordinaire mais non exempte de risques. La formation permet de les
minimiser (pas de les supprimer). Je vous livre l'histoire d'une "petite" surpression pulmonaire arrivée lors d'une RSE.
Bien sûr, ce n'est pas un accident courant (heureusement) et il n'est pas toujours grave, mais .......... celà
n'arrive pas qu'aux autres !
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Exercice accidentogène : La remontée sur Expiration (RSE)
Comme d’habitude, durant cette époque et pour ne pas perdre la main, nous avons été convié par le club à une
séance d’entrainement sur le site de la carrière de Roussay (49, près de Cholet ) le Samedi xxxxxx 2008.
La veille, je prépare mes affaires. Cela fait 2 nuits que je dors mal. Mon esprit est accaparé par des affaires
professionnelles.
Il fait un temps magnifique digne d’une journée d’été. L’eau et le ciel sont d’un même bleu.
La matinée s’écoule à accompagner 2 jeunes plongeurs avec Jean- François.
Le déjeuner se passe de façon agréable dans les locaux de l’OPEPS.
Pendant le café, on définit la palanquée de l’après-midi qui sera composé de Jean-François (MF1) , de Laurent (
P1) et de moi-même ( P1 avec 20 Plongées ). Jean-François nous expose les différents exercices qui seront à faire.
La plongée débute en atteignant une profondeur de 20 m. L’eau est à 14°c. Pour réaliser le premier exercice,
la remontée sur expiration ( RSE), la palanquée remonte sur une terrasse à 10 m.
Sur le site, Jean- françois recherche le bout d’une bouée afin de faire la remontée suivant ce guide, mais il
n’est pas présent et nous continuons l’exercice.
Nous nous plaçons en cercle, nous vidons nos gilets de stabilisation, et poussons sur nos jambes pour regagner
la surface en expirant.
En crevant en surface, je fais un énorme rôt. Je suis rejoint par Jean François et Laurent.
Nous replongeons à 20 m pour faire l’exercice d’assistance. C’est Laurent qui fait l’assistance et moi qui
simule.
Au cour de la remontée, j’ai mal au côté droit de la poitrine. Laurent et Jean François comprennent que je ne
simule pas et la plongée est interrompue.
Je regagne le bord de l’eau, plusieurs personnes m’enlèvent rapidement mon équipement. Comme la douleur
persiste, je suis placé sur une civière avec un masque à oxygène. Thierry et Nathalie, les propriétaires du site s’occupent de moi, me parlent pour me maintenir éveillé tandis que l’équipe range
mes affaire et les leurs.
Les pompiers arrivent et me prennent en charge. On me demande de mon identité et mon âge.
Avant d’être chargé dans le camion direction l’hôpital de Cholet, j’entends que la gendarmerie est là pour
mener une enquête.
Le trajet dure peu de temps, je sais que Jean François et Laurent suivent. C’est réconfortant.
Dès l’arrivée aux urgences, dans l’une des salles d’examen, je suis mis sous perfusion. Au vu de mes dires, les
médecins urgentistes m’envoient passer une radio. Le diagnostic tombe : Pneumothorax du poumon droit.
On me demande ma carte vitale et ma carte de mutuelle. C’est pour la facturation. je les range toujours
côte à côte dans mon portefeuille.
Pendant la remontée sur expiration, les alvéoles n’ont pas resistées à la pression. Elles ont éclatées et
laissées entrer l’air. Le poumon droit est décollé du bord des cotes par la présence d’une poche d’air.
Pour préciser la gravité, d’autres radios sont faites et je suis placé dans la chambre U3. Avant d’entreprendre
la moindre intervention, les médecins attendent de voir comment la situation va évoluer. Je les entend me dire que pour moi la plongée c’est terminé.
Je passe ma première nuit à repasser en boucles les événements de la plongée. Cent fois , je refais le scène en
me disant "pourquoi, je n’ai pas suffisamment expiré ?". je connais cette image du ballon rempli d’air qui grossit au fur et à mesure qu’il gagne la surface. et qui finit par
exploser !
le Dimanche matin, j’ai toujours la douleur, je repasse une radio. Le médecin de garde , M. Anneveau,
décide de faire une ponction pleurale en raison de la trop grande quantité d’air.
Vers les 16 heures, je le vois entrer dans la chambre habillé en tenue de chirugien. Ce qui me marque le plus
dans son accoutrement, c’est son chapeau bleu en forme de toque de cuisinier. je ne tarde pas à l’appeler ratatouille afin de détendre l’atmosphère.
Torse nu, on me place un voile sur le dos. Il cherche une côtelette sur le côté droit pour se repérer. Il me
fait d’abord une piqûre pour l’anesthésie locale. Puis m’enfonce, l’aiguille qui traverse facilement les muscles puis perce la plèvre ( pour plus de précision : http://pagesperso-orange.fr/d.lefebvre/plevre.htm) qui résiste un peu, c’est la première
enveloppe et à cet instant commence la ponction.
Je suis au bord de l’évanouissement, l’infirmière (Valérie) qui assiste le docteur me parle pour éviter que je
sombre. Je résiste, après une autre dose d’anesthésiant.
A chaque respiration, je demande le volume cumulé évacué. Le médecin me répond 60, puis 120, 240 ,et enfin 320
millilitres.
Après cette intervention, je suis blanc. Ma femme est là pour me réconforter, mais je ressens une douleur vive
et j’appelle aussitôt l’infirmière. Le médecin arrive peu de temps après et me confirme que la douleur est normale. Le poumon reprend sa place. Les alvéoles qui ne travaillaient plus sont
obligées de s’y remettre. Elles n’aiment pas se remettre au travail, un peu comme nous ! me dit il.
Pour me soulager, l’infirmière me passe une seringue de morphine dans la perfusion. Au bout de quelques minutes
je ne ressens plus rien. J’ai droit une fois remis, à une autre radio qui confirme que 90% de l’air à bien été évacué.
Une surveillance de 24 heures est généralement demandée mais le lendemain, après une énième radio, qui montre
qu’il n’y a plus d’air, le médecin de garde, Mme Laure Arnaud donne son accord pour ma sortie et un arrêt de travail de 5 jours. Je dois prendre, également dans les 15 jours un rendez vous
avec un pneumologue via mon médecin traitant .
Lundi, Jean- François qui travaille sur Nantes s’est gentillement proposé de venir me chercher à l’hôpital de
Cholet pour me raccompagner à mon domicile (1h30 de route).
Durant ce court séjour, Jean François et Laurent, mes partenaires de palanquée m’ont téléphoné pour suivre mon
état de santé au jour le jour.
Durant le trajet de voiture, nous parlons des tâches administratives. L’accident doit être déclaré dans les
5 jours soit sur le site de la fédération soit sur le site du cabinet Lafont - AXA assurances.
Heureusement que j’ai souscrit une assurance individuelle loisir 2. Elle couvrira les frais supplémentaires qui
ne seront pas pris en compte par la sécurité sociale et la mutuelle. la Licence ne couvre que la responsabilité civile. C’est à dire les risques causés à autrui.
la grande leçon que j’en tire :
Etre en forme quand on plonge aussi bien physiquement que mentalement afin d’appliquer correctement les consignes de sécurité.
J’attends quelques mois pour prendre contact avec un médecin de la fédération pour voir si mon état me permet de reprendre la plongée.
la question que vous devez vous posez : SUIS-JE BIEN ASSURE ?
Sans assurance les frais d’hôpitaux et de caisson hyperbare sont à votre charge. Dans certaines zones,
les transferts peuvent occasionner des frais allant jusqu’à 15 000 €.
Pour le club, L’exercice RSE est momentanément arrêté pour revoir et renforcer les consignes de
sécurité.
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NdlR : Sur l'aspect "prise en charge des frais médicaux", je ne partage pas les affirmations de l'auteur. Il me
semble (à confirmer s'il y a un spécialiste dans la salle) que les frais sont pris en charge par l'Assurance Maladie (jusqu'à concurence de ??), puis par une éventuelle mutuelle (là aussi jusqu'à
concurence de ??) et enfin par l'assurance (optionnelle) fédérale.
Par contre, pour les frais de rappatriement (même en France : Exemple transport en hélico), ou en cas de
problème à l'étranger, l'assurance 2F peut servir.
Voir clauses et couverture de votre mutuelle et de l'assurance 2F.
La météo annonçait de fortes pluies, éventuellement orageuses, dans le Var : Hé bien, il avait tout juste, Mr
Météo, car à partir de Salon de Provence, c'est le déluge que nous avons tous rencontré. Galère de près de 4 heures pour arriver au camping de Grimaud.
Histoire de se poser un peu, c'est dans un des bungalows que tous les arrivants se sont entassés pour seremettre du voyage et, accessoirement, pour se mettre un petit quelquechose de frais au fond du gosier.
Une promiscuité bien conviviale dont certains n'ont pas hésité à profiter.
Nicolas avait prévu BBQ pour ce premier soir. Vous savez ce truc plein de braises (qui peuvent
éventuellement nécessiter plusieurs pastis de temps pour prendre). Sacré dilemne pour savoir comment s'en sortir ................ Nicolas faillit s'en arracher les cheveux
!
Il fût donc décidé de prendre l'apéro, situation propice à la réflexion.
Même les plus jeunes du club ont été mis à contribution
Le lendemain, direction le club " Le Ketos" pour la première plongée du WE.Les blocs sont vides, et c'est à 7h30 que nous avons RV au club afin qu'ils puissent nous les remplir
d'un bon cru méditérannéen. Quelques zig et zag sur le port entre les Audi et autres Mercedes plus tard et nous arrivons au bateau. C'est un chalutier qui a déjà dû en voir d'autres et
qui est plutôt spacieux (pour 20 plongeurs, car à 40 ça doit se bousculer un peu quand même).
Acceuil chaleureux par Alberto et Marie-Jo,
chargement des blocs sur le bateau et démarrage du compresseur. Nous découvrons la couleur de l'eau, d'un beau marron "terre lessivée" : Yapa, la visi va être géniale, pour autant que
l'on arrive à voir quelquechose ! M'enfin Alberto à l'air confiant (ou il cache bien son jeu) !
Départ direction la "Seiche à l'huile". La mer a toujours cette belle couleur marron ;-( L'ancre est mouillée et Alberto nous brieffe sur la plongée :
- Descendez à l'ancre et surtout pas en pleine eau : vous allez vous perdre !
Rassurant. En plus un petit courant sympa nous promet un palmage énergique pour rejoindre le bout.
Mise à l'eau, palmage énergique, immersion et .... descente dans une ambiance qui ira du marron clair (surface) au marron foncé (vers 15m). En dessous, heureusement, l'eau est assez
limpide, mais la luminosité est inexistante. Vers 40m, on a droit à une plongée de nuit ..... en plein jour. Malgré ces conditions, personne ne sort trop loin du bateau. Un point
positif quand même, l'eau est à 22° jusqu'à 40m.
Remontée sur le Ketos, la cloche sonne : c'est .............. l'heure de l'apéro !
Retour au camping après presque une heure de trajet pour 10km. Des gens s'arrêtent pour regarder un pont. Sont pas bien, il n'y a rien d'interressant. Ce n'est que le lendemain que nous
saurons le pourquoi du bouchon. Les pluies de la veille étaient vraiment diluviennes, et certaines zones ont été dévastées.
Le fameux pont vu d'en bas (photo trouvée sur le web).
Vu le retard pris sur la route, le casse croute est vite avalé.
Direction le Ketos pour la plongée de l'après midi.La mer a toujours une belle
couleur marron.Plongée riche mais sombre pour tous ou presque : certains font des
techniques N2 ou N3 et ne s'interressent pas au paysage.
Petite appartée sur notre plongée en autonomie avec Olivier (GCRP ou Grand Chef Responsable de la Palanquée) et Jean-Noël. C'est une situation qui crée des liens forts :
remerciement au GCRP qui nous a ramené au bateau sans avoir à (trop) palmer ? trop contents d'être encore vivants ?
La preuve en photo(le GCRP est au
centre)
Le soir, c'est direction le restaurant du camping (Hé oui : pas de voitures à ramener) qui
ouvre rien que pour nous. Un repas convivial et une cuisine bonne et copieuse : je te raconte pas la taille des pizzas dont peu arriveront à bout.
Cédric a retrouvé Carole et ....................... le sourire !
Info de dernière minute donnée à la piscine dans le cercle des LdP (Langues de Pu..es) Il paraitrait qu'après quelques propos inapropriés, Cédric ait dû faire le biker toute la nuit .... ??? !!!
Bien sûr, tout n'a pas été centré sur la plongée ! "Y'en a des" qui ne plongent paset ont profité du soleil pour aller se promener : St Tropez, Ste Maxime, Port Grimaud, Grimaud ! Le
choix était des plus vaste.
Dimanche, dernier jour. Plongée du matin dans une eau toujours aussi chaude et une visi toujours aussi nulle. Retour et repas au soleil : ça manquait quand même un peu !
Ha, oui ! J'oubliais ! Samedi, c'étaient des hélicos de la gendarmerie au lieu de ceux de la Sécurité Civile qui tournaient. J'ai trouvé la cause sur la toile : c'est notre ministre à
l'humour débridé qui rendait visite aux sinistrés.
Question souvent entendue :
* Est ce que la licence comprend une quelconque couverture (RC par exemple) ?
* Qu'apportent les assrances optionnelles "Bronze", "Argent" et "Or" ?
Toutes les réponses sont téléchargeables sur la page web du cabinet Lafond
Informations tirées de l'article du Dr Maia Bovard-Gouffrant paru dans "Plongée
Mag" N°22
Cette "nouvelle grippe" est un virus de type A (H1N1). Elle s'est initialement développée chez le porc puis a
muté au contact de virus grippaux humains, devenant transmissible à l'homme.
Le virus inquiète de par sa grande contagiosité, et de la par la crainte d'une
nouvelle mutation pouvant le rendre encore plus virulent.
Que faire en cas de symptômes ?
En cas de signes évoquant la grippe (fièvre, douleurs et courbatures, fatigue, toux, gène respiratoire), consulter son médecin traitant : inutile de faire appel aux urgences (hôpital ou
15).
En attendant le diagnostic, éviter le contact avec d'autres personnes et porter un masque (type FFP2 à changer toutes les 8 heures).
Prévention
Se laver soigneusement les mains plusieurs fois par jour (savon ou solution hydroalcoolique).
Eviter les "tousseurs".
Tousser dans un mouchoir (à jeter ensuite), à minima se couvrir la bouche.
NB : Prendre préventivement des antiviraux ne sert strictement à rien.
Pour les plongeurs
Pas de restrictions pour les voyages actuellement (se renseigner sur le site du Ministère des Affaires Etrangères).
Vigilance renforcée dans les lieux à forte concentration humaine (aéroports, gare...).
Ne pas utiliser détendeur, masque et autre tuba prêté.
Laver au savon une combinaison prêtée avant de l'utiliser.
Ne pas boire à la même bouteille.
Toutes ces précautions peuvent paraître excessives, il ne s'agit en
fait que des moyens à mettre en oeuvre pour minimiser au maximum tout risque de transmission. Ils peuvent, AMHA, être adaptés au risque réel de contamination en fonction de l'évolution de
cette pandémie.
A mon tour de narrer nos elucubrations de vacances.
Cette année,beauté oblige,on a posé nos bagages en Corse. Lonzo,Coppa,Pietra,Serena (et tout le blabla) etaient
plus que regulierement au menu. Mais activité sportive oblige,entre 2 cigarillos,on a cyclé,reposé,bronzé,baigné,rebaigné,rererebaigné et pour ma part.....je vous le donne emile........plongé
!!!
Alors,la poiscaille habituelle
Un peu de poiscaille de surface
Et puis,comme j'avais un peu de temps, j'en ai profité pour apprendre à piloter